Artist Statement:
"Je ne ne sais pas quoi dire au sujet de ce que je peins, vraiment.” C'est Balthus qui l'a dit et je me retrouve bien, vraiment!
Dans le même texte, Balthus ajoute: “Peindre est un langage qui ne peut être remplacé par un autre langage.”
Ce n’est pas faute de chercher et d’essayer de construire un moyen de communiquer plus puissant, plus subtil que le langage des mots. Vous remarquerez que mes dessins et tableaux sont une recherche de la simplification extreme (symbolisme, mais aussi potentiellement, irony et sarcasme), pourquoi?... Parce que au 21ième siècle, plus rien ne signifie vraiment ce qui est dit: Nous sommes entrés dans un mode de communication par citations, pastiches, simulations et cynisme!
En fait, chaque artiste, chacun à sa manière, s’engage dans une recherche de la communication. Delacroix a très simplement exprimé cela: “Un dessin n’est rien d’autre que la passerelle entre l’âme de l’artiste et celle du spectateur”. Mais Braque est allé un peu plus loin: “Ce qui fait la valeur d’un tableau est précisément ce que l’on est incapable de dire sur le sujet”. (je n’ai pas la citation exacte, mais c’est l’idée).
Créer un tableau est un aventure, en ce qui me concerne: elle commence avec la naissance d'une idée qui s’enrichit, se conforte ou confronte avec le temps, prend la forme d’un premier dessin, un peu comme le gribouillage d’un enfant, le dessin se transforme, se déchire, se reconstruit, une première maquette émerge, une deuxième, les couleurs et les dimensions se pressentent… Le moment est venu de préparer un canevas… l’angoisse devant la grande surface blanche, le frémissement au touché, le tracé des grandes lignes et finalement le "plongé" dans l'alchimie des pigments. La conception peut prendre des jours, des mois, mais une fois la peinture commencée, la réalisation est rapide. Il existe une reflection de Van Gogh dans ce sens:
"I dream of painting and then I paint my dream”.
Parmi les thémes qui me “hantent”, au détour d’un tableau, je retrouve souvent la mythologie (Grecque, Latine, Egyptienne), le cirque, la danse, les instruments de musique, les orchestres, la visite des musées (c'est à dire les visiteurs),…
Les problèmes des sciences et des technologies ne sont jamais très loin, quelquefois "en toile de fond” (les 95% qui manquent).
Actuellement, je travaille sur plusieurs “séries” de tableaux: Une série de tableaux que je nomme “Néo-Papuasiens”, suite à des amitiés proches, restées en Californie; Plusieurs ensembles de tableaux “Galactiques” sur le cosmos, rapprochant cosmologie et mythologie; Une petite série sur la biologie et les “Macrobiomes” (BT copyright);
Autre série, à petite vitesse car sa création m’est douloureuse: "la Politique", et présentement, les “Migrants”; Enfin une série avec laquelle je prends beaucoup de plaisir, des "tableaux pour les enfants", le “Onedee world”, un monde simple et coloré, mais qui cache les plus grands challenges de la science.
Teiling est un peintre dont on ne sait rien; Maintenant, allons voir ses tableaux!…